jeudi 24 décembre 2009

Après Copenhague

Bien sûr c'est une déception. Mais on pouvait s'y attendre avec la règle de l'unanimité.
Il reste que tous les pays de la planète se sont réunis pour discuter des risques de réchauffement climatique et de montée des eaux liés à une accumulation exagérée d'émissions de Gaz à effet de serre.
L'accord a minima intervenu est une reconnaissance internationale de la nécessité d'agir pour contrer les conséquences de ces risques.
Aujourd'hui, la France et l'Europe, maintenant identifiée par son Président, se doivent de trouver de nouveaux moyens d'être présent dans le débat pour ne pas laisser la planète aux mains des EU et de la Chine.
Clairement, un nouveau modèle de développement évitant les extrêmes, l'anarchie spéculative d'un côté, les dictatures de l'autre, doit permettre plus de démocratie et de transparence dans l'utilisation modérée des ressources de la planète.
Et ajouterai-je, dans le respect de la dignité humaine. La population mondiale continue de croître mais moins vite qu'avant. Seule l'amélioration du niveau de vie permettra aux jeunes d'acquérir une paternité responsable dans les pays pauvres. A nous de les aider à y parvenir.

lundi 19 octobre 2009

Nouveaux malthusianismes ?

Dans deux domaines bien différents, je trouve des traces de malthusianisme et de manque de confiance en l'homme :
1 - L'excellent économiste Daniel Cohen écrit dans son dernier livre "La prospérité du vice" que dans les solutions à la crise, passant à la fois par la régulation financière et par la prise en compte du changement climatique, il faut envisager la limitation des naissances ! On observe au passage que cela concernerait les PVD puisque les nôtres vont vers un déclin démographique naturel. Beau respect des peuples en perspective.
2 - Dans l'aménagement du territoire, j'entends que pour éviter l'usage intensif de la voiture, il faut reconcentrer les populations dans les villes ; c'est ce que dit notamment Alain Juppé Maire de Bordeaux. Il y a de la marge dans cette ville, c'est vrai. Mais est-ce un bien pour les jeunes enfants que de vivre dans la concentration urbaine ? N'a-t-on pas expliqué l'erreur des urbanistes d'après guerre qui avaient construit des immeubles très hauts pour accueillir les familles à venir, avec les résultats négatifs que l'on sait dans nos banlieues. Ou alors on va vers une démographie décroissante ?

Nos problèmes d'aujourd'hui ne doivent pas se faire sur le dos de nos générations futures. Tâchons de trouver ensemble des solutions diversifiées et adaptées. Il y de la ressouce en l'homme !

Sur la crise

La présente crise n'est pas seulement financière, économique et sociale, touchant tous les pays. C'est aussi le moment de créer de nouvelles règles pour vivre ensemble.

Ce pourrait être des occasions de développement de "social business" sur le modèle de Muhammad Yunus ainsi que des entreprises très petites ou unipersonnelles. D'où l'importance des facteurs clé que sont l'innovation et la réactivité dans cette perspective.

Cependant, d'autes types d'activité devraient apparaître telles que les échanges de services sans argent. En particulier les services de personne à personne, notamment entre jeunes et personnes âgées ; par exemple la mise à disposition d'une pièce par une propiétaire âgée pour un jeune s'occupant en échange de ses repas.

Soyons inventifs et ouverts aux chemins, signes ou suggestions qui pourraient nous conduire à notre nouveau futur !